CREATE YOUR OWN NEWSPAPER

''Como mejor se defiente a la libertad de expressión es ejerciéndola'' * Estimado profesor:
Quien apoya a la libertad de expresión está ayudando a proteger a las demás libertades. Practicar el periodismo desde los primeros años de tus alumnos les da un buen motivo para escribir, que es cautivar a los lectores. Se requiere la creación de un periódico estudiantil por cada escuela en el mundo. Empieza hoy con el tuyo.

martes, 12 de mayo de 2009

Jackie Chan / La Grande Epoque / China

Jackie Chan, Gao Zhisheng et le vrai sens de la bravoure
Écrit par D.J. McGuire, Collaboration spéciale / 11-05-2009

La plupart des gens sont incapables de mettre le mot «lâcheté» et Jackie Chan dans la même phrase. La bravoure physique de Chan – il effectue ses propres cascades, au point où les compagnies d’assurance le fuient – est bien connue.

Cependant, la bravoure c’est plus que risquer de se blesser sur un plateau de tournage. Au moment où Jackie Chan a occupé la scène la plus importante de toute sa vie, sa bravoure l’a quitté.

Sur l’île de Hainan, on lui a demandé ce qu’il pensait de la censure de son dernier film par les autorités communistes. Alors que le premier ministre communiste Wen Jiabao était dans l’assistance, Chan a dérapé dans une tirade anti-liberté : «Je ne sais pas si c’est bon d’avoir la liberté ou non.

Je suis vraiment confus maintenant. Si vous êtes trop libre, vous êtes comme le Hong Kong actuel. C’est très chaotique. Taiwan est également chaotique. »Il a ajouté : «Je commence à sentir graduellement que nous, les Chinois, avons besoin d’être contrôlés.

Si nous ne sommes pas contrôlés, nous agissons n'importe comment. »Les théories abondent sur la position procommuniste de Jackie Chan : tenter de plaire au Parti communiste chinois (PCC) pour que son nouveau film reçoive le feu vert, une perspective élitiste brute des Chinois vivant dans la pauvreté, etc.

Peu importe la cause, il est assez clair que Chan sait où graisser la patte. Il a placé ses intérêts financiers au-dessus de la vérité, de la liberté et de ses compatriotes chinois. C’était douloureux à voir.Le courage de GaoEntre-temps à des milles de là, dans une prison secrète, Gao Zhisheng continue à souffrir aux mains de la police communiste.Tout comme Chan, Gao était au sommet de son art aux yeux du PCC – dans le cas de Gao, la profession légale. Comme Chan, Gao faisait face à un choix : continuer de suivre la ligne du parti ou accepter la vérité au sujet du régime et lutter pour la justice. Contrairement à Chan, Gao a choisi la seconde voie.Gao a commencé à se demander pourquoi le régime était si cruel envers les pratiquants de Falun Gong et les chrétiens qui refusent que le Parti s’interpose entre eux et leurs croyances. Pire (pour le régime), il a commencé à le faire publiquement. Peu à peu, il est devenu l’un des principaux défenseurs (légalement, politiquement et vocalement) des victimes de la persécution communiste.Ce n’est une surprise pour personne, en très peu de temps, il les a rejoints.La famille de Gao a réussi à s’enfuir de Chine plus tôt cette année. Lorsque le PCC s’en est rendu compte, Gao est disparu. À ce jour, personne ne sait où il est, ni à quel point il a été maltraité ou même s’il est encore en vie.Toutefois, nous savons une chose : Gao Zhisheng est un héros véritable. Il a risqué sa pratique, sa réputation, sa carrière, son gagne-pain et même sa vie pour aider les persécutés et pour parler franchement au pouvoir.Perspective élitisteJackie Chan, à l’opposé, s’est efforcé de plaire à l’assistance, a baigné dans les applaudissements et n’a rien risqué. Comme le souligne John Pomfret [journaliste du Washington Post], Chan ne faisait que répéter ce que «l'élite» dépendante du PCC rumine depuis un moment : «Chan ne fait que dire ce que beaucoup d'autres riches Chinois ressentent. Durant les 20 années suivant Tiananmen, la société chinoise a changé énormément.»«Une des manières les plus surprenantes est le retour d'une société de classes et le dédain avec lequel les riches perçoivent les pauvres. Lorsque Chan a dit que les Chinois ont besoin d'être “contrôlés”, il parlait certainement des pauvres. Il n'avait pas à le mentionner, mais c'est que l'assistance à Boao a entendu et c'est pourquoi elle l'a acclamé.»Quiconque a eu des conversations de fond avec des membres de l'élite chinoise a déjà entendu cet argument auparavant. “La qualité du Chinois moyen est trop basse”, disent-ils (Zhongguoren de suzhi tai di le). “Alors, bien entendu, nous ne pouvons avoir la pleine liberté.”«Bien entendu, l'élite est devenue de plus en plus libre. Mais elle dépend de plus en plus des instruments de l'État pour maintenir ces libertés et maintenir leurs avantages aux dépends des masses chinoises.»Gao Zhisheng a déjà fait partie de cette même élite, mais il a vu sous le vernis. C'est ce qui le rend si dangereux pour le régime et si héroïque pour le reste d'entre nous. Gao Zhisheng a refusé d'être acheté par le Parti communiste chinois.En raison de cela, les générations futures vont se rappeler de Gao Zhisheng longtemps après que Jackie Chan aura pris sa retraite, que sa compagnie de film aura fait faillite et que ses longs métrages auront accumulé la poussière sur les étagères des Blockbuster. Jackie agit avec bravoure sur l'écran; Gao Zhisheng incarne la bravoure authentique dans la vraie vie. Une fois encore, nous avons appris cette semaine que Gao Zhisheng est un vrai héros; Chan ne fait que jouer ce rôle à la télévision.
-
VER ESTA NOTICIA EN SU FUENTE ORIGINAL * LA GRAN EPOCA

1 comentario:

  1. Jackie Chan / La Grande Epoque / China
    Jackie Chan, Gao Zhisheng et le vrai sens de la bravoure
    Écrit par D.J. McGuire, Collaboration spéciale / 11-05-2009

    La plupart des gens sont incapables de mettre le mot «lâcheté» et Jackie Chan dans la même phrase. La bravoure physique de Chan – il effectue ses propres cascades, au point où les compagnies d’assurance le fuient – est bien connue.

    Cependant, la bravoure c’est plus que risquer de se blesser sur un plateau de tournage. Au moment où Jackie Chan a occupé la scène la plus importante de toute sa vie, sa bravoure l’a quitté.

    Sur l’île de Hainan, on lui a demandé ce qu’il pensait de la censure de son dernier film par les autorités communistes. Alors que le premier ministre communiste Wen Jiabao était dans l’assistance, Chan a dérapé dans une tirade anti-liberté : «Je ne sais pas si c’est bon d’avoir la liberté ou non.

    Je suis vraiment confus maintenant. Si vous êtes trop libre, vous êtes comme le Hong Kong actuel. C’est très chaotique. Taiwan est également chaotique. »Il a ajouté : «Je commence à sentir graduellement que nous, les Chinois, avons besoin d’être contrôlés.

    Si nous ne sommes pas contrôlés, nous agissons n'importe comment. »Les théories abondent sur la position procommuniste de Jackie Chan : tenter de plaire au Parti communiste chinois (PCC) pour que son nouveau film reçoive le feu vert, une perspective élitiste brute des Chinois vivant dans la pauvreté, etc.

    Peu importe la cause, il est assez clair que Chan sait où graisser la patte. Il a placé ses intérêts financiers au-dessus de la vérité, de la liberté et de ses compatriotes chinois. C’était douloureux à voir.Le courage de GaoEntre-temps à des milles de là, dans une prison secrète, Gao Zhisheng continue à souffrir aux mains de la police communiste.Tout comme Chan, Gao était au sommet de son art aux yeux du PCC – dans le cas de Gao, la profession légale. Comme Chan, Gao faisait face à un choix : continuer de suivre la ligne du parti ou accepter la vérité au sujet du régime et lutter pour la justice. Contrairement à Chan, Gao a choisi la seconde voie.Gao a commencé à se demander pourquoi le régime était si cruel envers les pratiquants de Falun Gong et les chrétiens qui refusent que le Parti s’interpose entre eux et leurs croyances. Pire (pour le régime), il a commencé à le faire publiquement. Peu à peu, il est devenu l’un des principaux défenseurs (légalement, politiquement et vocalement) des victimes de la persécution communiste.Ce n’est une surprise pour personne, en très peu de temps, il les a rejoints.La famille de Gao a réussi à s’enfuir de Chine plus tôt cette année. Lorsque le PCC s’en est rendu compte, Gao est disparu. À ce jour, personne ne sait où il est, ni à quel point il a été maltraité ou même s’il est encore en vie.Toutefois, nous savons une chose : Gao Zhisheng est un héros véritable. Il a risqué sa pratique, sa réputation, sa carrière, son gagne-pain et même sa vie pour aider les persécutés et pour parler franchement au pouvoir.Perspective élitisteJackie Chan, à l’opposé, s’est efforcé de plaire à l’assistance, a baigné dans les applaudissements et n’a rien risqué. Comme le souligne John Pomfret [journaliste du Washington Post], Chan ne faisait que répéter ce que «l'élite» dépendante du PCC rumine depuis un moment : «Chan ne fait que dire ce que beaucoup d'autres riches Chinois ressentent. Durant les 20 années suivant Tiananmen, la société chinoise a changé énormément.»«Une des manières les plus surprenantes est le retour d'une société de classes et le dédain avec lequel les riches perçoivent les pauvres. Lorsque Chan a dit que les Chinois ont besoin d'être “contrôlés”, il parlait certainement des pauvres. Il n'avait pas à le mentionner, mais c'est que l'assistance à Boao a entendu et c'est pourquoi elle l'a acclamé.»Quiconque a eu des conversations de fond avec des membres de l'élite chinoise a déjà entendu cet argument auparavant. “La qualité du Chinois moyen est trop basse”, disent-ils (Zhongguoren de suzhi tai di le). “Alors, bien entendu, nous ne pouvons avoir la pleine liberté.”«Bien entendu, l'élite est devenue de plus en plus libre. Mais elle dépend de plus en plus des instruments de l'État pour maintenir ces libertés et maintenir leurs avantages aux dépends des masses chinoises.»Gao Zhisheng a déjà fait partie de cette même élite, mais il a vu sous le vernis. C'est ce qui le rend si dangereux pour le régime et si héroïque pour le reste d'entre nous. Gao Zhisheng a refusé d'être acheté par le Parti communiste chinois.En raison de cela, les générations futures vont se rappeler de Gao Zhisheng longtemps après que Jackie Chan aura pris sa retraite, que sa compagnie de film aura fait faillite et que ses longs métrages auront accumulé la poussière sur les étagères des Blockbuster. Jackie agit avec bravoure sur l'écran; Gao Zhisheng incarne la bravoure authentique dans la vraie vie. Une fois encore, nous avons appris cette semaine que Gao Zhisheng est un vrai héros; Chan ne fait que jouer ce rôle à la télévision.
    -
    VER ESTA NOTICIA EN SU FUENTE ORIGINAL * LA GRAN EPOCA

    ResponderEliminar

Formulario para informacion adicional, preguntas, comentarios, sugerencias, frases celebres, colaboracion, enlaces a páginas afines etc.